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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 17:46

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Dans le scriptorium, j'ai noté que les copistes utilisaient des cochenilles pour réaliser la couleur rouge servant à décorer les enluminures. Chez moi, les seules que je connaisse, tuent mes plantes d'appartement, et la plupart des gens ne connaissent pas cette ancienne utilisation.


Je sais aussi que d'après la légende, afin de définir l'emplacement de l'abbaye, Clovis, le premier roi franc, aurait lancé son javelot depuis une colline environnante. Cela paraît fort improbable, mais c'est ravissant pour tous ceux qui ont gardé une âme d'enfant.







Moissac est ainsi un lieu de passage pour des itinérants sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Les pèlerins, croyants ou athées, s'y arrêtent et s'initient, chemin faisant, à la philosophie qui s'en dégage. Cette manière d'aborder la randonnée permet souvent de faire connaissance avec soi-même.

 


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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 16:36


Une gourgandine gourmande engouffre goulument de gigantesques gâteaux gélatineux. Elle se régale, en grognant de plaisir. Elle ne se rend pas compte de sa monstrueuse et progressive métamorphose en goule tétramorphes.

Destinée à quoi ? A rester là, les deux pieds dans la terre ? Enracinée comme l'arbre ou itinérante comme la cochenille? A moins d'être nait bête bifide ou tétramorphe, et fuir ce monde inhospitalier, ce dédale de désespoir, pour la terre aux légendes.

Dans la fontaine fantasmatique des rêves, enchâssée dans la pierre, une fragile figurine de femme fine et fertile s'enfuit sous les flots poursuivie de créatures bifides qui se figent de surprise et d'effroi, à la vue de sa fine silhouette.

Enchâssé dans la pierre des chapiteaux, un bestiaire fabuleux s'échappe la nuit en glissant le long des colonnes du cloître.
Recueil de bêtes fabuleuses, monstres hybrides d'hommes et d'animaux. Hydrocéphales ou hydropiques, tétramorphes ou bifides, dragon de chine pourvoyeur de pluies, sirènes naufrageuses, gorgones goulues, chimères fantasques entassées dans un grand livre poussiéreux...

 

 

 

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 15:25
En ce matin frisquet, du balcon fleuri surplombant la ville, mon regard curieux balayait l'horizon.
Encore en chaussons, je voyais au loin, au delà du fleuve, en deçà des toits, quelques mongolfières s'égayer.
Alors que j'attendais mon café, les oiseaux de nuit, et de jours aussi, ahuris, affolés, s'éloignaient à tire d'ailes, au son de la sirène, crispante et lugubre.
Attentive, je voyais, dans le ciel azur zébré de cirrus, les ballons colorés romprent la morosité du lieu.
Soudain, loin du quotidien, écorché de nuages et de fumées opaques, le rêve s'accrochait à ces bulles multicolores.

Denise A.
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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 14:42
Il se lèche les doigts qu'il goûte un à un. Passe sa  langue sur ses lèvres charnues, zieute les alentours pour chercher quelque chose à sucer à mâcher à se mettre sous la langue le palais.
Qu'il broie l'extérieur !! pour en sentir toutes les saveurs.

Vice et vertus
Au bout   le   S
De Serpent
"Qui serre et qui pend"
Disent les enfants.

Ouvrir les mots comme des pierres: les fragmenter les creuser les concasser les tamiser, laminer.
Quoi d'autre encore?
Les rassembler après tout cet éclaté
Les mots deviennent comme les murs
Des murs qui attirent l'écriture
Des personnes passent  et laissent  traces.

-" Que dit l'image ? "
Dit le maître aux enfants sages
Le maître parle
Les enfants écoutent     coûte que coûte.
L'image dit bien des choses aux  enfants qui regarde cette chose.
Ils pensent les images et se racontent des histoires
des histoires d'images  d'enfants sages.

Que dit l'image aux enfants sages.?

C'est au XIème siècle que fut découvert le traitement des laines de moutons, sans abîmer les peaux.
Cela dit les spécialistes se déchirent le cuir pour en avoir des preuves écrites.
Quant aux autres les querelles de spécialistes leur importent peu:  surtout depuis l'invention du synthétique.
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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 14:32

Le château
Ce matin, je vais la mordre ou alors la torpiller
Dans cette lumière blafarde je vais me faire la niaise du dessus.
Je suis scintillant et pose mon Marcel, regarde les nuages.
Je suis prêt à esquiver le moine du rez de chaussée
Stupéfait part son rire, je lui ferai sentir mon audacieux parfum "Eau de rose"
qui n'est pas du chardon!
Elle ne fait pas partie des tordues, malgré se lenteur. J'ai pensé le vélo. Nul
besoin de baudet aujourd'hui.
Je vais la faire courir et plongerai le nez dans les cheveux, prendre ses mains tendres
et la faire crier.
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 11:13

 

 

 Au début du printemps, du balcon andalou en fer rouge, barré d’un oranger, petit mais odorant, je voyais distinctement, le matin venu et par temps clair, l’arrivée des oiseaux. Les oiseaux meurtris portés par le vent. Comme des bateaux à voile, je les regardais s’éloigner lentement sur la mer d’Espagne. Ils scintillaient à blanc, deux coups d’ailes dans le ciel vide – demeure immobile d’un jeune dieu, immature et silencieux – écorché de bleu, sans aucune fioritures ni couronne pour ses îles.  


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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 10:35
Ecrire au milieu de la ville, avec des gens qui tournent autour. Je m'isole dans ma bulle, dans mon petit monde à moi. Du bruit, des voix, la rumeur de la circulation, où ça m'agace et me prend la tête, où alors ça me laisse indifférente. Et la caresse du soleil sur ma nuque...

En ce moment, je n'arrive
pas à me concentrer avec tout ce brouhaha. Je voulais changer de lieu, m'isoler dans le cloitre, mais il parait que c'est pire. Aujourd'hui, il y a beaucoup de monde à Moissac. Finalement, bénis soient les jours de pluie qui font fuir les foules et laissent les lieux semi-désertiques. Je me sens de plus en plus sauvage, allergique à la foule. Alors que le groupe de jeunes à côté, massés sous le tympan de la cathédrale, sous l'égide de leur professeur, a pour consigne d'écrire ce qu'il voit, je reviens à mes quelques notes en me disant que pour nous,  la consigne est contraire : "Ne décrivez pas ce que vous voyez".

Bon, je me décide à changer de lieu. Finalement, allons voir du côté du cloitre si l'atmosphère est plus propice à l'introspection.

Une demie heure plus tard, après avoir déambulé, puis m'être décidée à me poser au dessous d'une des arcades, je suis toujours en recherche de concentration. J'arrive bien à m'isoler physiquement, mais non dans la tête. Je crois que pour moi, le calme et la solitude sont vraiment primordiaux. D'habitude, chez moi, j'écris quand je suis seule à la maison, ou sur les chemins. Là, mes pensées s'évadent à souhait, courant la plupart du temps plus vite que mon stylo ne peut glisser sur le papier. Mon écriture devient alors sauvageonne, quasi illisible à force de surfer sur le blanc de la feuille.

Ici, dans la ville ou sous le cloitre, entourée d'une vie trépidente, ma feuille flirte avec la virginité.

Denise Aballéa.


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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 15:42
 


De là où j'étais, du balcon étroit et sans beaucoup de perspective, mais assez tout de même,

c'est avec émotion, que je voyais dans le ciel, en ce soir d'automne, relativement chaud et clair,

arrivés par petits groupes, les oiseaux migrateurs qui se regroupaient sur les fils pour pouvoir partir dans quelques jours.


Sûrement dans le courant de la semaine suivante, pourraient-ils s'éloigner tranquillement pour un pays lointain, vers l'Afrique ou l'Asie peut-être,

avec entrain, dans le ciel azuré d'une fin de journée, aux couleurs chatoyantes.

Je restais là, écorchée, comme blessée, par tant de beauté spontanée, éphémère et millénaire à la fois.

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 15:27

DU BALCON de Marcel


Du  balcon suspendu des étages métal,
Mes yeux noirs
Je voyais libre et clair dans l'air
 Mes poumons gonflés
Les oiseaux fendre le bleu profond
Mes cheveux éparses
S'éloigner du lieu poste clair
Mon nez busqué
Dans le ciel enfumé des lisses fumées
Mes jambes à l'appuient
Ecorché les étoiles éparses et fines
Mon corps les suit.
 
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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 17:45

                                         Retraverser

 

         Retraversée de pierres  de pierres creusent aux corps disparus .

                       Au sommet d'une  flêche le toit de bois.

 

Tirer des mots des choses, dans l'éclaté des signes d'autres espaces s'ouvrent .

 

 Se  laisser percer - jaillir des trous de percées

 De failles fissures de murs                             

 D'entailles de grains

 En pages mémoires

 

Dans les murs de pierres   regarde le bois   remémore toi       à partir de l’œil.

                                     

                         Des mots coupés découpés

 

            Joue la langue de saint Bertrand de Comminges:

 

       Site des trames des anges aux sentiers des songes sereins

        Des mésanges des renards sans danger pour les méninges.

 

La bâtisse totem abrite la mitre le bâton l'église des nuages les dalles noires    les lichens teintés  la porte image du trône  l'autel narcisse  les fresques récits   la dame au voile enluminé des anges. Les récités à plat des anges du buis du songe.

Aussi :

 

                Renard       mitre    sereine      mines         signes

 

                           Bâton         totem     imminent    miroir     broderies

 

                                         Songes        artisans  

 

Et le reste c'est à dire:

 

ô mon visage de grêle

à l'appuie de l'arbre

relance tes rames

ta margèle de marne

lance-mange

Ton ancrée.

 

Dans l'emmélé des lignes sortir des signes. Retraverser en fragments  en morceaux d' images

Sur les dalles en damiers creusées des passages passés

tous ces pas qui ne résonnent plus.

 

Dans cette colonne de ventre sculpté-taillée les restes du passé laissés au yeux de ceux curieux qui veulent encore regarder

 

Il y a encore à voir, à croire encore,? pour ceux qui veulent ou qui peuvent,?

Il y a tout ce qui nous a été laissé délaissé:

 

Sculptures de bois luisants des images figées taillées de pierres en pierres jusqu'aux tombeaux vidés des corps qui les ont habillés

 

Il reste les restes : Des mitres crosses  chasubles  des chaussons  et nous qui circulons dedans tout cela, ce là d'un a avec accent     du lieux du temps.

 

Devant nous devant, juste devant, nos yeux qui cherchent à déchiffrer  reprendre comprendre ce que ces choses font là dans ce là de maintenant.

Autour, c'est toujours un lieux qui respire l'intérieur des murs ajourés en terrasses  de contemplation: le cloître

Il y a un centre dans ces lieux perchés, il se déplace avec vous, un centre de déplacement en quelque sorte.

Au centre  un carré de vert, à ces milieux de pierres de la tendresse végétale, une croix de fer noire rouillé, et  autour, des arcades qui surplombent pour ceux qui s'y promènent et se font oeil.

 

Un cloître de pavés défaillants, ce sol qui joue de l'insécurité des chevilles, ne pas être totalement sûr: faire gaffe où l'on met les pieds, occupe la pensée.

 

Il y a des hauteurs innacessibles à St Bertrand ; Des zones infranchissables, des zones de terrasses qui surplombent les côtés.

Des lieux de vues, surveiller ou contempler, les lieux . Toujours la peur dans la douceur d'un lieux sacré à préserver.

 

Retraversées:

Quels chemins  parcouru entre mettons : mitre et   trime?.  l'un et l 'autre se contiennent sans force, par agencements.

Le sens surgit  des mots  entre d'autre mots, des lettres disponibles aux brassages, tas de lettres, tas de mots, tas de pierres encore les pierre à St Betrand la durée de la pierre marque l'espace.

 

Plus bas beaucoup plus bas des murs encores découverts d'autres murs arazes le sol, des murs d'autres temps d'avant St Bertrand.

 

Quelles lettres auront ces murs ? Quelles lettres auront ces murs découverts?

Car dans la pierre comme dans toutes choses des lettres sommeillent des lettres de temps tranquilles qui attendent  l'attrapeur  des signes .

 

Le soleil sur la façade du mur de l'église de MONTASTRUC LA CONSEILLERE

des pigeons vols.

Je ne découperai pas ce mot , je ne découpe rien assis à mon bureau les mains qui pianottent, assez de découpe autour.

je cherche, ne trouve rien, parce que je cherche .Ne pas chercher dans le dédale de la pensée. Des passages qui ne m'appartiennent pas viennent d'eux mêmes à qui sais ne pas savoir.

 

« Deux lignes par jours »:

C'est pourtant simple dans l'intitulé: «  deux lignes par jours »

Et les jours s'accumulent sans qu'aucune lignes ne pointes le bout d'un début de chose.

Ou alors je travaille du texte déjà à l'air, du texte déjà tiré du bas, je le repasse et re-repasse au laminoir du dégraissage, faire tomber la graisse des mots. Les mots graisseux de trop.

 

RETRAVERSER

De travers tient, dans l'oubli du passé qui trace  et colle

Le passé est aussi une  graisse : faire fondre celle-ci en huile, c'est difficile mais avec un peut de feu, une clareté peut être, un début de lu-mi-no-si-té.

 

RETRAVERSER: ce dit d'une situation que l'on reproduit dans le sentiment d'avoir oulié quelque chose:

ex :il retraverse son couple, son parcours, son chemin.

 

CHEMIN DE TRAVERSE:  chemin qui aide à retrouver une situation perdue par avance /

 

Je me souviens il était accoudé à la table et après un silence  il dit : « Je vous propose d'écrire deux lignes par jours pendant un mois et de produire une dizaine de pages »

 

Silence des mots, vient le tour des soupirs intérieurs:  dix pages  dix pages.

 

J'ai rien dit

j'avais dit ne pas avoir assez écrit

j'ai pas dit le temps   les moments à attraper

j'ai pas dit le forcé en moi

dix pages

dix doigts

cinq me manque pour écrire les dix

j'ai deux mains mais dans l'écrit cinq doigts

les autres sont peinards   ceux qui n'écrivent pas

ils reste  à contempler l'autre partie  qui s'agitent ou pas.

 

au pas à pas disent les pieds qui eux savent de quoi ils marchent

 

Bien sûr, faut des contraintes, des cadres encadrant l'encadré, dix pages, faut écrire gros, me revient les vieux reflex d'écoliers.

Et puis il y a l'espace                                                    pas obligé de tout combler

                                    Surtout ne pas combler

ne rien boucher

                          creuser  c'est faire des espaces entre

                                                                                ne plus combler pour produire.

 

 

Dans le jardins je jardinier jardine

le rouge gorge le regarde

Ils se suffisent au temps ?

 

Retraverser : comment garder le lien quand rien ne vient ?

 

Allons au plus simple:

Aujourdhui il fait froid je n'ai toujours pas mangé à 13 heure 20. Le ciel est gris de chat. Les pigeons pigeonnes sur les toits, se tortillent d'agitation printanière, à Montastruc  la Conseillère. L'église et la mairie semblent se jauger de haut (surtout l'église) . Le soir la mairie éclaire l'église d'un gros oeil de République, cela ne gène personne.

Les pigeons ont  la tête dans les plumes,l'éclat de lumière gène peut -être  les insomniaquent, mais y- a t'il des insomiaquent à Montastruc la Conseillère? Je ne sais pas.

Le soir, je regarde par la fenêtre à double vitrage, et voit souvent un autre qui me me regarde.

Heureusement que j'ai toute ma tête, parce que finirais par croire que je suis parano.C'est vrai, il est là. A force j'ai remarqué qu'il vient  lorsque la lumière de la cuisine est  allumée, comme un papillon attiré par les photons.

Suspendu dans le vide il semble adhérer aux parois de l'église et dés que je l'approche trop prêt, il disparaît.

Cela me rassure de le savoir timide, je peux continer à travailler,ou flâner, ou rien, rester là sans  rien faire, le regarder aux mêmes gestes.

Il faut  sérieusement s'ennuyer pour faire le mime d'une personne que l'on ne connait pas, et puis le soir par tout les temps, oui par tous les temps, qu'il pleuve où pas, mais jamais le jour ça non, jamais.

Il est comme ces chouettes appelées « dames blanches » attirées par la lumière  de la nuit des habitations.

Il s'habille comme moi, peut- être est-ce par camouflage?,je ne vois pas d'autres raisons. Il se camoufle en vous pour vous faire croire que vous vous reflétez dans les carreaux, c'est très plausible .

Mais moi, je sais bien que ce n'est pas moi puisque je suis assis chez moi et que lui est dehors, la tête dans l'arrête du mur de l'église.

L'été je m'en débarrasse en ouvrant la fenêtre, mais l'hivers il a tout le loisir de m'observer.,Je n'en parle à personne de peur, de faire peur, déjà qu'elle est diffuse, on le sent, vous la sentez pas vous la peur ?

C'est drôle tout ce que l'on peu voir la nuit. Par exemple devant chez moi je vois des chats que le jour je ne vois pas, pourtant le jour on voit mieux, avec la lumière,. Peut être est-ce le manque de mouvements qui fait que l'on perçoit mieux justement le moindre mouvement.

Le moindre chat à l'horizon et vous ne voyez plus que lui, il emplit toute la rue, pourtant c'est pas gros un chat environ 2 ou 3 kilos et encore pour les plus gros.

 

    La nuit il y a toujours une part de secret dans ce qui passe devant vos yeux.

 

Au ventre  de la langue

Poussées frottements  

souffles  déglutitions

Porter     jouer     rentrer

Dans la langue langage

        quel qu'il

     quel qu'elle soit

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Une ligne par jours écoulés.

Qu'est ce que c'est une ligne? Une succesion de points, des grains collés,qui mit bout à bout donne l'illusion d'une continuité.

 

Aujourd'hui il pleut, le ciel est gris les gens marchent la tête dans les épaules

 

La vache est dans le pré et tire à elle toute l'herbe, avant que ce ne soit -elle qui la tire à elle; Nourrie devient toujours nourissant.

 

Aujourd'hui

Langue souffle  dans un palais

 

Frottements déglutitions 

deviennent  langage

 

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Sa langue en bouche

Langue          souffle

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Il pleut le week -end de pâques, il pleut sur l'église qui découline et le christ enchristé sur sa croix de bois pour un infinit .

L''infinit du temps des figurines, l'image d'un homme en croix, la pluie, le vent, le soleil, le gèle, rien ne le fera descendre, rien.

 

« Je pleure devant cette

          fêlure de fleur

Je n'irai pas voir le docteur . »

 

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Eaux des rêves

 

Souvenirs         embruns

 

récifs             

 

conscience de cendres.

 

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Les jambes lestent la conscience

du corps

Les rêves poussent les bâteaux

du port

 

L'assauts des embruns fracassent

Les coques rigides

En souvenirs de cendres.

 

L'armature des idées fuie en bloc

Ses attaches récifs .

 

Etre bouchon dans la tempête.

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Autre chose les arbres

l'écorce

la coquille d'escargot

 

Autre chose les feuilles

les oiseaux

Autre chose en échos

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A la Pascale les agneaux détalent.

Aux souvenirs des prés salés vient s'ajouter, les tables mises en familles, les sourires, les rires. Les verres de vin rouge levés tout de go, pour que la viande prise dans son jus, donne une fois de plus toute la saveur à cette table où se rejoignent, celles et ceux qui s'appartiennent, sans le vouloir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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