24 avril 2009
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Au début du printemps, du balcon andalou en fer rouge, barré d’un oranger, petit mais odorant, je voyais distinctement, le matin venu et par temps clair, l’arrivée des oiseaux. Les oiseaux meurtris portés par le vent. Comme des bateaux à voile, je les regardais s’éloigner lentement sur la mer d’Espagne. Ils scintillaient à blanc, deux coups d’ailes dans le ciel vide – demeure immobile d’un jeune dieu, immature et silencieux – écorché de bleu, sans aucune fioritures ni couronne pour ses îles. |