Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 08:53
 

 

Vent du « Pôle Emploi » sur la face

Nuages en suspens

Vent évanoui.

Rue 1814 Napoléon es-tu ?

Moche moche légo moderne

Courbé l’homme sur le trottoir en béton.

 

 

 

Petites histoires – Recollez le monde éparpillé

 

ACCÈS AUX TRAINS

Une bougie pour bouger le Monde

Réserve africaine

Mesdames Messieurs ne traversez pas les voies

Plus vous rechargez – Plus vous gagnez –

« Va lui dire de se lever ».

Je crois en toi.

Hall d’arrivée

Distributeur de bons plans

Entretemps /  sucré salé

Tagliatelles à la bolognaise

« Vous écrivez ? parce-que moi je peinds ça se perd les jeunes ne lâchent pas l’ordinateur

il y a la grève des musées non ? c’est dur d’écrire hein ? vous avez fait un livre ?

tout doucement c’est arrivé ça a bien marché pour eux ; l’un faisait la cuisine et l’autre il écrivait  nous on fait plutôt du téléphone »

 

 

 

 

MONTAGNE HALOGÈNE

ABÎME MIROIR

LES ÂMES SUICIDAIRES SE CRIENT DANS LEUR LUMIÈRE

PETITES CROIX ÉPARSES

GARDIENNES DE L’OUBLI

LES ANGES NOIRS SE MARRENT TIENNENT LE VENTRE DU MONDE

ELLYPSES MÉTÉORITES

ASPIRATION MACHINERIES À LAVER

PASSAGES ESCALATORS PURGATOIRES

 

MER ABSOLUE MÉMOIRE

JE NAGE DANS TES VEINES

 M’ESSOUFLE DE TA VAGUE

DANS L’IMMOBILE DU MONDE

 


 

Blancheur d’hiver tu frappes

Dans l’air de la pierre et du corps.

Adolescence courbée à l’œuvre

Cris de mouettes suspendues

L’Espagne à ta porte

Horizon du regard

Je m’interroge à la source

Source du plein

Le fleuve en dessous résonne aux palpitations

Vent dans les ailes

Et chevelures immobiles

Musique échouée doucement martelée au rythme inventé.

L’eau de l’eau en flots en vaguelettes

Au loin à l’horizon.

  

Tu résonnes la pierre et chuchote tout haut

Les fêlures et empreintes fossilées dans ta chair.

Le présent te révèle absence digne

Au mouvement initié vers la lumière

Alors surgissent les anciennes présences en drapés,

Caressant la pierre ou les chairs-peau-ambre-satin

Encore à mon oreille chuchote le vivant emmuré.

 

Que le piquant du talon cesse à t’épuiser la pierre

Si docilement ciselée endormie.

Abondance des prières.

 

 

  

 

L’EMPÊCHEMENT

 

Vénus échappée de ta naissance

A l’orée des boutons des fleurs et des larmes

Devant toujours devant

Vers où vers quoi

Petite mort

Jardin des mystères.

Vide est la coquille Vénus t’a-t-elle quitté

O future compostelle

Des siècles à venir

Devant toujours devant

Comprendre à quoi bon

Tu deviens ils deviennent je deviens

L’exil de la pensée

Trois p’tits tours et puis s’en vont

Béatrice Arias

Partager cet article
Repost0

commentaires